Mon ambition: gagner ta confiance, explique moi donc pourquoi tu ne me fais pas confiance après bientôt 3 ans de blogging, cela m'intéresse sincèrement, moi aussi je commence à connaître un peu ton style.Quand un dialogue est initié si gentiment, ça serait dommage de le laisser au fond des commentaires d'un post qui ne concernait pas directement le sujet.
Je place donc cette question de Loïc à part, pour y répondre; puisque ça parle de blogging autant le faire via un blog.
Cher Loïc,
t'es un mec brillant, intelligent. Aucun doute là dessus, qu'on aime ou non ton style et j'ajoute que j'aime ton style.
La conséquence naturelle est que la moindre tâche est visible. Tu as fait l'expérience, sous forme de déluges de protestations, injures, menaces. Ce qu'une tâche est, est subjectif bien entendu, ça dépend souvent/essentiellement de ce qui se trouve derrière les yeux de celui qui l'observe. Donc il n'y a pas lieu de s'attarder sur tes opinions.
Ce qui me chagrine est que parfois (trop de fois à mon goût), entraîné par le fait que tu publies plus vite que ton ombre, le contenu de tes postes avoisine le zéro, quand il ne passe pas en négatif, en termes d'objectivité, de justesse de l'info contenue. J'en suis arrivé à passer plus de temps à vérifier ce que tu disais qu'à te lire. C'est à ça que le point de rupture est reconnaissable.
Le seuil d'irritation est en fait inversement proportionnel à l'envie qu'on a de faire confiance. Si ton blog ne m'intéressait pas, tu pourrais raconter n'importe quoi sans que ça ne me pose le moindre problème. Parce que ton blog m'intéresse beaucoup, le seuil de tolérance est bas.
Je me suis impliqué franchement une seule fois et nous en sommes arrivés à nous prendre le chou via commentaires/blogs/e-mails. Uniquement parce que je me sentais compétent dans le domaine. La majorité des cas litigieux soit me laissent indifférent, soit je me sens incompétent de les commenter de façon constructive; alors je laisse passer.
Je reviens sur ce post qui nous a poussé à être désagréables. J'avais réagi et tu avais rectifié le tir. Tu as failli me blouser sur le coup. Mais je regarde la pièce recto - verso avant de me faire une idée. Les copies d'écran sont d'il y a quelques instants :
Recto
Avec un beau point d'interrogation.
Verso
Sans le beau point d'interrogation. (toujours pas)
Tu pares au plus pressé, tu ne corriges pas vraiment ! Quand j'ai commenté chez toi en disant "merci quand même", je faisais allusion au fait que tu avais laissé le post homologue sur ton blog anglophone sans modification. Bien entendu ça t'est passé au dessus de la tête. Et comme j'avais dépensé plus d'énergie que je ne pensais justifiable, j'ai laissé passer. Voici un cas concret qui justifie que je ne te fasse pas confiance. L'attitude "poudre aux yeux" ! Que je déteste ;-)
Ce qui est important n'est pas le sans faute, c'est inaccessible. C'est le très peu de fautes, au point ou ça devient tolérable. Et aussi le "je fais des couilles et je les assume ouvertement" en avertissant tout le monde du problème décelé, attitude que tu as adoptée à plusieurs reprises et qui est en ton honneur (et qui abaisse le seuil de tolérance !).
Obliges-toi à ne pas avoir à admettre souvent des erreurs, non pas parce que tu passes dessus, mais parce que tu en fais peu. Et tu gagneras plus que la confiance d'un obscure blogger, tu gagnera la confiance de tes lecteurs en général.
Surtout, surtout de ceux qui ne disent rien, mais qui pensent comme moi.
Cordialement,
Oldcola
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