Le débat classique des marques qui offrent des gadgets aux blogueurs, largement épuisé pourtant. Je n'ai pas eu le temps de tester le mien, mais à priori je le trouve vraiment gros, c'est pour cela que je ne me suis pas rué sur un test pour l'instant. Donc j'en profite pour donner à nouveau ma position sur les cadeaux ou prêts des marques, je ne vois pas où est le problème dans la mesure où les marques ne demandent rien en retour, et surtout pas d'en parler en positif. Comme Tristan, je le fais volontiers quand je peux et quand je veux, et il m'arrive aussi de critiquer des produits ou services qui ne me plaisent pas, y compris des produits que l'on m'a prêté ou offert. Mon attitude est exactement la même que si l'on déjeunait et vous me demandiez ce que je pense de mon téléphone, je vous répondrai ce que je pense réellement, je ne vois pas pourquoi je biaiserai mon avis, si je vous dis qu'un produit est top et qu'il est en réalité catastrophique, vous allez certainement me trouver bizarre ! Donc attendez-vous à ce que dans la vraie vie ou sur ce blog je vous dise réellement ce que je pense des mes joujous, que je les ai achetés ou non, d'ailleurs voici mes gadgets préférés pour podcaster.
"
Le problème est loin de la vision naïve que Loïc donne en pâture à ses lecteurs. Le mot d'ordre est "parlez en bien ou n'en parlez pas du tout". Ce qui introduit un grand biais dans le débat, seules les opinions positives étant publiées.
Puis, il y a le parlez en même si vous ne donnez pas votre opinion, l'essentiel est d'en parler, ce qui sied à merveille à Loïc qui blogue plus vite que ses synapses.
Pratiques souvent associées avec la blogoputosphère, néologisme forgé par Michel Dumais. La blogoputosphère serait composée de blogoputes avec des tarifs évalués en mégapixels, par exemple :-)
(Via Loic Le Meur blog [FR].)
Et puis j'ai oublié de mettre ceci dans le même post :
9 c) Cadeaux et gratifications
Les journalistes doivent refuser les cadeaux et gratifications qui pourraient leur être offerts à cause de leurs fonctions. Les cadeaux reçus seront retournés à leurs expéditeurs avec une explication.
L'acceptation des cadeaux compromet l'impartialité ou l'apparence d'impartialité des journalistes. Les cadeaux ne constituent pas un avantage normal, inhérent à la profession journalistique.
Ils ne sont acceptables que lorsqu'ils servent directement l'accomplissement du travail journalistique: livres, disques, billets gratuits dans le cas des critiques en arts et spectacles, certains objets dans le cas du journalisme de consommation, etc. Après usage, lorsque leur nature s'y prête, ces objets devraient être remis à des organismes communautaires ou publics, sauf s'ils demeurent utiles comme outils de référence.
Un cadeau peut aussi être acceptable lorsque sa valeur est peu importante et que le coût du retour à son expéditeur dépasse le coût de l'objet.
Pour les bloggers qui se la jouent "journalistes" et parfois me les cassent en parlant d'éthique et de chartes. La source : Guide de déontologie de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec; mais on n'est pas au Québec et on ne parle pas de journalistes !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire